Que signifie la lutte contre la corruption ?

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La Journée des Nations Unies contre la corruption est célébrée pour éduquer le public sur la corruption, mobiliser les organisations et les gouvernements, travailler ensemble pour éradiquer la corruption, et souligner l’importance des efforts de lutte contre la corruption dans le système des Nations Unies. Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), en partenariat avec le Forum économique mondial (WEF) de Genève et d’autres organisations internationales, ont lancé une nouvelle initiative, la Journée internationale contre la corruption (JICC), pour lutter contre la corruption sous toutes ses formes, du secteur privé au gouvernement. Sources : 9,9]

Ces mesures permettront de minimiser, voire d’éliminer, le risque que les travailleurs ne respectent pas les lois et règlements anti-corruption dans leurs domaines de compétence respectifs. Pour contribuer, une entreprise doit être consciente que ses contributions à des organismes caritatifs étrangers et à d’autres organisations non gouvernementales ne sont pas des paiements illégaux déguisés en dons à des organismes caritatifs et en violation de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC). La lutte contre la corruption doit être révisée pour tenir compte des compétences dans lesquelles l’organisation opère ou fait des affaires et pour éviter ou minimiser les risques de violation de la législation anti-corruption applicable. Les questions relatives au respect de la Convention des Nations Unies contre la corruption ou de toute autre loi internationale doivent être adressées à la ligne téléphonique de conformité (corporatecompliance.ejco.com). Sources : 3,6,12,14]

Wartsila attend de tous ses partenaires commerciaux qu’ils s’engagent à respecter les dispositions relatives à la lutte contre la corruption et à maintenir un haut niveau de conformité avec la Convention des Nations unies contre la corruption (CNUCC) et les autres lois et réglementations internationales. Le respect du droit international, basé sur la loi anti-corruption de 1998 et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (ICCPR), est crucial pour les opérations mondiales. Sources : 11,4]

La directive s’applique à tous les fonds de l’entreprise utilisés pour financer des paiements ou autres services non autorisés. Le fait qu’il y ait une offre ou une promesse de corruption est suffisant pour justifier une violation. Toutefois, la corruption, le blanchiment d’argent et d’autres formes de corruption, comme la corruption d’employés ou de membres de leur famille, sont interdits. [Sources : 14,14]

En même temps, la définition de la corruption peut exclure une personne qui accepte des pots-de-vin et y travaille, parfois appelée corruption du secteur privé ou corruption privée. Comme vous pouvez le constater, la corruption peut être réalisée de différentes manières, telles que la subornation, le blanchiment d’argent, la corruption d’employés ou de membres de la famille. La corruption organisationnelle (qui est différente de la corruption individuelle) ne tient pas compte de ces nuances, de sorte que la corruption est considérée comme le résultat direct des actions des individus, et non d’un groupe d’individus ou de groupes de personnes. Sources : 10,1]

Cela fait du modèle d’incitation économique un modèle quasi-juridique, et conduit à la conclusion que les coûts organisationnels de la lutte contre la corruption peuvent être complètement ignorés. Il s’agit d’une vision suspecte de la liberté d’organisation qui a conduit à un certain nombre de problèmes, tels que l’absence d’une définition claire de la corruption et l’absence d’un cadre juridique. Sources : 1,1]

Bien que ce document ne propose pas de solutions politiques ou de modèles de réforme organisationnelle, le concept de déviation fonctionnelle devrait sensibiliser les militants anti-corruption aux concepts de « déviants fonctionnels » et compléter les discussions axées sur les politiques. La vision idéalisée de l’industrie de la lutte contre la corruption, qui présente les réalités politiques de la société capitaliste comme intrinsèquement et structurellement imbriquées dans les intérêts des entreprises privées, conduit à un modèle de corruption politique. Cela ajoute à une discussion orientée vers la politique sur le rôle des intérêts privés dans la lutte contre la corruption et la nécessité d’une réforme de la gouvernance d’entreprise. Sources : 1,1,1]

Le problème de la corruption est donc activement construit par l’industrie émergente de la lutte contre la corruption, qui bénéficie des solutions proposées. En d’autres termes, la corruption en tant que phénomène n’est pas comprise par ceux qui pensent qu’ils sont combattus avec de bonnes intentions. Il faut affirmer que combattre la corruption en essayant d’éradiquer les déviations de l’ordre organisationnel formel revient à jeter le bébé avec l’eau du bain. Sources : 1,5,1]

L’entreprise prend régulièrement des mesures pour réduire la corruption – risques associés – et pour évaluer l’efficacité de ses politiques et pratiques anti-corruption. Ces mesures ont été mises en lumière par le Forum international contre la corruption (IACF), un forum international de lutte contre la corruption auquel participent les Nations unies et d’autres organismes internationaux comme l’Union européenne. L’aspect transnational concerne la limitation des possibilités de corruption par des pots-de-vin étrangers et le blanchiment des produits de la corruption. Il n’est pas surprenant que les Nations unies, à la demande du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, aient commencé à travailler à la fin de l’année dernière sur une approche mondiale coordonnée de la prévention et de la lutte contre la corruption, le blanchiment d’argent et la corruption. [Sources : 8,7,0,13]

Ces efforts encouragent les autorités nationales à mieux appliquer les lois et les mesures de lutte contre la corruption, conformément à l’initiative « Expériences partagées » lancée par la Commission en 2015 pour lutter contre la corruption. L’engagement de la Commission européenne en faveur de l’application de la législation anticorruption en Chine est soutenu par un comité de surveillance de l’État créé en mars 2018 dans le cadre de la coopération entre l’UE et la Chine en matière de lutte contre les pots-de-vin, la corruption et le blanchiment d’argent. [Sources : 2,3]

Sources:

  • [0] : https://compliancecosmos.org/anti-corruption-and-anti-bribery-compliance-programs
  • [1] : http://www.ephemerajournal.org/contribution/fighting-corruption-transparent-organizations-anti-corruption-and-functional-deviance
  • [2] : https://ec.europa.eu/home-affairs/what-we-do/policies/organized-crime-and-human-trafficking/corruption_en
  • [3] : https://www.globallegalinsights.com/practice-areas/bribery-and-corruption-laws-and-regulations/china
  • [4] : https://www.alcoa.com/global/en/who-we-are/ethics-compliance/anti-corruption
  • [5] : https://streiner.mx/en/article/what-do-corruption-and-anti-corruption-mean/
  • [7] : https://www.imf.org/en/News/Articles/2020/12/01/sp120120-opening-plenary-19th-international-anti-corruption-conference
  • [8] : https://www.kaspersky.com/anti-corruption-policy
  • [9] : https://blogs.microsoft.com/on-the-issues/2020/12/09/microsoft-anti-corruption-technology-solutions-acts/
  • [10] : https://www.unodc.org/e4j/en/anti-corruption/module-1/key-issues/corruption—baseline-definition.html
  • [11] : https://www.wartsila.com/sustainability/our-approach/our-policies-and-commitments/anti-corruption-policy
  • [12] : https://www.ejco.com/am/en/anti-bribery-and-corruption-policy
  • [13] : https://www.worldbank.org/en/topic/governance/brief/anti-corruption
  • [14] : https://www.morneaushepell.com/ca-en/anti-corruption-and-bribery-policy